Tous les articles par regisfrenais

Ministère des Armées: Appel à projets de solutions innovantes pour lutter contre le COVID-19

Cet appel à projets du ministère des Armées, lancé par l’Agence de l’Innovation de Défense (AID), dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre le COVID-19, vise à disposer de propositions pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Il porte sur la recherche de solutions innovantes, qu’elles soient d’ordre technologique, organisationnel, managérial ou d’adaptation de processus industriels, qui pourraient être directement mobilisables afin de : protéger la population, soutenir la prise en charge des malades, tester la population, surveiller l’évolution de la maladie au niveau individuel et l’évolution de la pandémie, ou aider à limiter les contraintes pendant la période de crise

Important : les projets devront être d’une maturité technologique suffisante pour être employables pendant l’actuelle pandémie. Ces solutions innovantes devront être facilement et rapidement reproductibles et s’appliquer à l’échelle de l’ensemble du territoire national dans l’enveloppe budgétaire définie. 

Un budget de 10 000 000€ TTC est prévu pour cet appel à projets, qui vise à financer un à plusieurs projets d’intérêt. 

Pour permettre le soutien d’un maximum de projets prometteurs, sauf exceptions dûment justifiées, les projets retenus par cet appel à projets ne seront pas cumulables avec les financements flash mis en place par l’UE ou l’ANR : 

  • Appel à projets de l’Agence nationale pour la recherche (ANR) :

https://anr.fr/fr/detail/call/appel-a-projets-flash-covid-19/

  • Appel à projets de la Commission européenne :

https://ec.europa.eu/info/news/startups-and-smes-innovative-solutions-welcome-2020-mar-13_en

Les propositions de réponse sont attendues et évaluées au fil de l’eau jusqu’au 12 avril 2020. Les propositions tardives pourront être étudiées mais les chances de succès seront fortement réduites.

CE QUE NOUS RECHERCHONS

Nous avons identifié un certain nombre de domaines et de situations concrètes pour lesquels nous pressentons des améliorations possibles :

  • Protections individuelles ou collectives, soignants et populations (e.g. masques, « hygiaphones de fortune », concepts innovants de protection, de barrières, techniques de recyclage, Do It Yourself, etc.) ;
  • Gestion de la distance de sécurité entre individus ;
  • Automatisation de tâches pour le prélèvement, le nettoyage du matériel ou des salles ;
  • Facilitation du déploiement d’hôpitaux de campagne en soutien aux populations ; 
  • Gestion de crise, aiguillage, structuration/modularité des chaînes de prise en charge (e.g. gestion logistique, RH, etc.) ;
  • Production de nouvelles solutions de décontamination pour tout type de surface, pour petits et grands matériels, pour les espaces de vie, etc. ; 
  • Capacité de production en masse de solutions de décontamination ; 
  • Soutien à la prise en charge médicale (production du matériel ou traitement manquant, concept de recyclage, de détournement ou autre idée permettant de pallier ces manques) ;
  • Détection du virus dans l’environnement ; 
  • Diagnostic et autodiagnostic rapide et conduite à tenir associée – dépistage massif – dépistage participatif ; 
  • Gestion de l’impact psychologique individuel et sociétal (communication et sensibilisation sur la crise et l’épidémie, amélioration de la perception du risque d’épidémie, gestion de l’après crise, etc.) ;
  • Facteurs de limitation des déplacements et lutte contre la transgression ;
  • Amélioration du travail à distance (outils de continuité numérique, sécurisation, etc.) ;
  • Amélioration de la vie en isolement à domicile (numériques mais aussi hors solutions numériques) ;
  • Autres thèmes dûment argumentés.

Nous ne sommes pas seulement intéressés par des technologies nouvelles ; le caractère innovant des propositions pourra consister à réorienter des technologies ou des processus industriels existants (par exemple détourner une usine de production de parfum pour en faire du gel hydroalcoolique).

Nous acceptons les propositions provenant de tous types d’opérateurs : académiques, petites, moyennes entreprises, entreprises de taille intermédiaire, grands groupes. Des groupements constitués de ces différents types d’opérateurs seront possibles. En fonction du vecteur de financement ou d’acquisition utilisé, des restrictions sur l’origine ou la taille des opérateurs économiques pourront être appliquées.

Les propositions internes des personnels civils et militaires du ministère des Armées sont également les bienvenues.

CE DONT NOUS NE VOULONS PAS

Votre proposition ne doit pas proposer une innovation en cours de maturation qui n’a aucune chance d’être employée pour lutter contre l’actuelle pandémie.

CONTENU DE LA PROPOSITION

Compte tenu de l’urgence du projet, la présentation et les justificatifs devront être les plus concis et précis possibles. La proposition doit contenir les documents suivants :

  • le descriptif technique de la solution proposée et le cas d’usage (utilisateur, situation d’emploi) auquel cette solution répond.
  • le plan projet comprenant :
    • Un planning des développements et de la mise en service identifiant les jalons et les livrables permettant de suivre l’avancement du projet ; 
    • Une décomposition du prix de la proposition, en distinguant le cas échéant la part financée par le ministère des Armées et d’autres sources de financement. Le déposant pourra utilement proposer des éléments optionnels dans sa proposition
  • Un document de justification explicitant l’apport du projet pour chacun des 3 critères d’évaluation infra (impact, crédibilité, calendrier).

Le dossier total ne dépassera pas 30 pages.

SELECTION DES PROJETS D’INTERET

Critères obligatoires

Les propositions seront analysées au regard des critères obligatoires ci-dessous :

  • La solution proposée s’inscrit dans le périmètre de l’appel à projets (cf. « Ce que nous recherchons » et « Ce dont nous ne voulons pas ») ;
  • La proposition contient un plan projet ;
  • La proposition justifie l’intérêt du projet pour chacun des trois critères d’évaluation présentés infra.

Seules les propositions remplissant l’ensemble des critères obligatoires seront analysées au fil de l’eau lors de la sélection des projets.

Critères d’évaluation

Un comité d’évaluation impliquant différents experts du ministère des Armées évaluera les propositions au fur et à mesure de leur réception. Les évaluateurs ne sont pas autorisés à entrer en contact avec les déposants concernant leur proposition. Les évaluateurs ne pourront utiliser les informations contenues dans les propositions qu’aux seules fins de l’évaluation.

Cette évaluation sera fondée sur les 3 critères suivants :

  • Impact : les bénéfices anticipés (pour la population, les cycles de décision, les personnels de santé…) ;
  • Crédibilité : tout élément de preuve, scientifique ou technique, permettant de confirmer la faisabilité du projet ;
  • Calendrier : délai de mise en œuvre de la solution.

Le choix de financer une proposition est fondé sur les résultats d’évaluation, sur le coût de chaque proposition vis-à-vis du budget disponible et sur des considérations d’ordre stratégique pour la personne publique.

Les déposants dont la proposition n’aura pas été retenue pourront demander un avis synthétique sur leur proposition. 

MODALITES PRATIQUES

Budget et contractualisation

L’AID prévoit un budget total de 10 000 000 € TTC, visant à financer entre un et plusieurs projets.

Date limite de remise des propositions

Les propositions de réponse sont attendues et évaluées au fil de l’eau jusqu’au 12 avril 2020. Les propositions tardives pourront être étudiées mais les chances de succès seront fortement réduites. 

Les propositions émises par les opérateurs économiques (personnes morales) doivent être déposées à l’adresse suivante : 

https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/appel-a-projets-aid-covid-19

Les propositions émises par les personnels civils et militaires du ministère des Armées (personnes physiques) doivent être déposées à l’adresse suivante : 

https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/appel-a-projets-aid-covid-19-innovateurs-minarm

Un accusé sera transmis dès réception de la proposition.

Important : en remettant son dossier, le déposant accepte sans réserve les conditions de l’appel à projets.

QUESTIONS

Vous pouvez poser toute question relative à l’appel à projets via l’adresse suivante : 

agenceinnovation.dir.fct(a)intradef.gouv.fr

Prix de Recherche 2020 SFETD / Fondation APICIL

« Innovations physiopathologiques, diagnostiques et thérapeutiques
au service des patients douloureux »

En partenariat avec la SFETD, la Fondation APICIL attribue le Prix SFETD/ Fondation APICIL « Innovations physiopathologiques, diagnostiques et thérapeutiques au service des patients douloureux » d’un montant de 15000 euros pour permettre à un professionnel de santé (médical ou paramédical), un jeune chercheur scientifique en cours de thèse ou en stage postdoctoral, de réaliser, poursuivre ou achever un projet de recherche dans le domaine de la douleur.

Le jury sera constitué par la Commission recherche et comportera des membres du Conseil d’administration de la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur et d’un représentant de la Fondation APICIL.

Critères de la recherche

Les projets doivent obéir aux critères suivants :

  • Constituer un apport dans le champ de la douleur,
  • Ouvrir vers des perspectives cliniques,
  • Placer l’Humain au centre de la réflexion.

Les projets doivent en outre présenter :

  • Un caractère d’innovation ou d’originalité,
  • Une évaluation d’impact, quand elle est possible,
  • Une méthodologie rigoureuse,
  • Une définition en termes de budget, de délais de réalisation et de cadre d’intervention,
  • Des objectifs précis.

Critères d’évaluation de la candidature :

  • Candidat : cursus, qualité des publications, projet professionnel.
  • Projet : originalité et innovation, méthodologie, faisabilité, qualité rédactionnelle, description des travaux réalisés par le candidat, qualité des résultats déjà obtenus, aspect éthique.
  • Responsable scientifique et structure d’accueil : expertise du responsable scientifique dans le domaine de la recherche proposée, expérience d’encadrement, qualité de la structure (laboratoire ou service médical) d’accueil.

Critères d’éligibilité :

  • La structure d’accueil est le bénéficiaire du prix.
  • Le responsable scientifique (encadrant) doit être membre de la structure (laboratoire ou service médical) d’accueil.
  • Un responsable scientifique bénéficiant d’une aide de la SFETD en cours de financement à la date du jury concerné, ne peut pas demander d’aides individuelles pour d’autres candidats.
  • Un responsable scientifique ne peut être impliqué que dans une seule demande par session du jury.

Obligations :

Le lauréat s’engage à :

  • Effectuer la recherche sur une période maximale de 3 ans,
  • Communiquer à la SFETD un compte-rendu du travail effectué,
  • Mentionner l’aide accordée par la SFETD et la Fondation APICIL dans toute publication relative aux travaux effectués à la session avec l’aide de ce prix,
  • Présenter l’avancée de ses travaux lors du congrès annuel de la SFETD en novembre 2021 à Montpellier.

Le dossier de candidature comprendra :

  • Le formulaire de candidature, à demander au secrétariat administratif de la SFETD: sofradol@club-internet.fr
  • Curriculum vitae du candidat (2 pages max)
  • Curriculum vitae du responsable scientifique (2 pages max)
  • Liste des personnes impliquées dans le projet (indiquer nom, prénom, établissement d’appartenance, laboratoire, statut de chaque personne)
  • Liste des dix principales publications de la structure (laboratoire ou service médical) d’accueil au cours des 3 dernières années
  • Une lettre du responsable de la structure (laboratoire ou service médical) d’accueil
  • Le résumé du projet de recherche définissant le(s) objectif(s) poursuivi(s) en 10 lignes, présentant l’état actuel des connaissances avec les références essentielles en 2 pages, résumant le(s) protocole(s) et le programme actuel du sujet avec les références essentielles en 2 à 3 pages, l’estimation du coût financier et des possibilités de co-financement.

Informations relatives au suivi de la demande de financement :

Une notification relative à la recevabilité ou l’irrecevabilité administrative de la demande sera communiquée par courriel au candidat, 4 semaines environ après la clôture de l’appel à projets.
Toute demande incomplète ou non conforme sera jugée immédiatement irrecevable. Aucun recours n’est possible.
Seules les demandes admissibles administrativement seront soumises à l’expertise du jury.
Cependant, le jury se réserve le droit de retirer une demande pour laquelle un financement équivalent (durée et montant) aura été obtenu entre temps auprès d’un autre organisme.
Le prix peut ne pas être attribué, si la qualité des dossiers de candidature est jugée insuffisante.
Aucune décision ne sera communiquée par téléphone.
Le prix est attribué à la structure d’accueil. Il sera versé par la Fondation APICIL et fera l’objet d’une convention de mécénat entre la Fondation APICIL et la structure d’accueil.
Tout changement de bénéficiaire entrainera l’annulation de la demande.
La remise du prix se fera lors du Congrès annuel de la SFETD le vendredi 20 novembre 2020 à Lille. La présence du lauréat ou de son représentant est obligatoire.
La version électronique du dossier (un seul document pdf, respecter l’ordre) sera adressée au secrétariat administratif de la SFETD : sofradol@club-internet.fr (Pascaline Lavalade).

La date limite de remise du dossier est lundi 11 mai 2020 midi.

Le prix sera remis lors du Congrès annuel de la SFETD Le vendredi 20 novembre 2020 à Lille

RÉSUMÉ DU PROJET DE RECHERCHE DU PRIX 2020 SFETD / Fondation APICIL

https://www.sfetd-douleur.org/wp-content/uploads/2020/02/Formulaire-candidature-Prix-Gisele-Guilbaud-2020-Def.doc

Projet SOCIAL SORTING bibliographie sur le concept de discrimination aux Urgences

Benjamin Pilleron a été infirmier du service des Urgences du CHU d’Angers et est actuellement étudiant en master de sociologie des inégalités et des discriminations à l’Université de Strasbourg.

Il a choisi de vous présenter le 12 mars dernier un article de sociologie sur le concept de discrimination, faisant écho avec son projet SOCIAL SORTING primé par un PHRIP en 2016, portant sur la catégorisation sociale à l’accueil des Urgences & l’impact sur la prise en charge du patient.

Vanessa ZINZONI

IDE, TEC et coordinatrice de l’étude FIXATUB.

Infirmière diplômée depuis 2005, j’ai travaillé depuis l’obtention de mon diplôme en réanimation. J’ai intégré l’équipe de recherche clinique au sein du service de Médecine Intensive Réanimation du le CHD VENDEE en 2013. En 2014, je suis passée à temps plein en recherche clinique.

Diplôme universitaire : D.U recherche paramédicale d’Angers promotion 2019 Coordinatrice de l’étude FIXATUB (PHRIP2019)

Fiche mise à jour en février 2020

Service

Médecine Intensive-Réanimation

Lieu d’exercice

CHD Vendée, La Roche sur Yon

Thématiques de recherche / de prédilection

Comparaison des fixations de sonde d’intubation

Projets de recherche / Articles scientifiques publiés

  • Projets de recherche en cours

ETUDE FIXATUB : Comparaison de deux méthodes de FIXation des sondes d’inTUBation en réanimation: bandes adhésives élastiques vs cordon dans une gaine protectrice. Une étude contrôlée multicentrique randomisée, en cluster et en crossover.

Financement à l’appel d’offre du PHRIP 2019

Début des inclusions prévue : novembre 2020

Mes Vidéos

Mes coordonnées

Vanessa ZINZONI

CHD VENDEE – Bd Stéphane Moreau

85925 LA ROCHE-SUR-YON Cedex 9

02 51 44 61 61 Poste: 24035

Mail : vanessa.zinzoni@chd-vendee.fr

FIXATUB: comparaison de deux méthodes de fixation de sonde d’intubation en réanimation

Vanessa Zinzoni est infirmière de recherche clinique au CHD de Vendée.

Elle a choisi de vous présenter le 20 février dernier son parcours en recherche, avec un focus sur son projet FIXATUB visant à comparer deux méthodes de fixation de sonde d’intubation en réanimation, récemment auréolé d’un PHRIP.

Journées de formation 7GIRCIs – CNCR – CNCPR – FHF – F-CRIN

3 formations :

  • Journées de Formation-Action PHRIP : j’écris mon premier article scientifique (11-12 mars 2020 à Paris)
  • Coûts, surcoûts et facturation dans une étude clinique : calculs, pratiques et enjeux (24-25 mars 2020 à Paris)
  • PHRIP : je me lance dans la recherche (27 mai 2020 à Paris) pré-inscriptions

Vous trouverez ci-dessous les programmes de ces journées. Chaque programme comporte un lien via lequel vous pourrez vous inscrire ou vous préinscrire, n’hésitez pas à le faire suivre et le diffuser autour de vous et parmi les équipes susceptibles d’être concernées !

Ces formations sont portées par l’Université Toulouse III Paul Sabatier (organisme de formation agréé) et rentrent dans le cadre de la formation continue.

Appel à projets GIRCI GO 2020 – Recherche Paramédicale (RPM)

PRESENTATION DE L’APPEL A PROJETS

Le GIRCI Grand Ouest a pour rôle de mettre en réseau les acteurs de la recherche en santé sur l’ensemble des 3 régions Bretagne, Centre-Val de Loire et Pays de la Loire, en s’appuyant sur les 6 directions à la Recherche Clinique et Innovation (DRCI) qui maillent l’ensemble du territoire interrégional.
Afin de favoriser le développement de la recherche clinique, de promouvoir le développement de la recherche paramédicale et d’encourager l’émergence de nouveaux projets et de nouvelles compétences au sein de HUGO, le GIRCI grand Ouest pérennise son appel à projets annuel en direction des professionnels paramédicaux.
Son objectif est de soutenir le projet d’un chercheur de profession paramédicale exerçant dans l’interrégion Grand Ouest.
Il favorise les projets innovants et originaux mettant en synergie plusieurs structures de l’interrégion.
L’appel à projets est doté d’une bourse unique de 25 000 euros. Il est destiné à soutenir un projet de recherche au sein du territoire HUGO.

DIFFUSION DE L’APPEL A PROJETS

La coordination du GIRCI informe du lancement du présent appel à projets les directions des CH, CHU, CHR, les Etablissement Publics de Santé Mentale (EPSM), les Agences Régionales de Santé (ARS), les Universités et les facultés de médecine de l’interrégion. Les directions sont invitées à relayer cet appel à projets auprès de leurs investigateurs.

CRITERES D’ELIGIBILITE DES PROJETS

Le porteur du projet

  • De profession paramédicale (Infirmiers ; masseurs-kinésithérapeutes ; diététiciens ; pédicures-podologues ; ergothérapeutes ; psychomotriciens ; orthophonistes ; orthoptistes ; manipulateurs d’électroradiologie médicale ; techniciens de laboratoire médical ; audioprothésistes ; opticiens-lunettiers ; prothésistes et orthésistes pour l’appareillage des personnes handicapées)
  • A tout stade de sa carrière
  • Non lauréat de l’AAP RPM antérieurement ou d’un PHRC DGOS.

Le Projet

  • La thématique est libre mais l’étude doit être une étude de recherche clinique
  • Le projet soutenu ne peut avoir débuté avant septembre 2020
  • Le projet doit se dérouler principalement dans l’interrégion
  • Le projet peut être monocentrique, mais la participation de plusieurs centres de l’interrégion HUGO est vivement souhaitée
  • Le projet doit être promu par un CH, CHU ou CLCC.

Le financement

  • Financement : 25 000€ maximum
  • Le financement HUGO doit être le financement principal du projet. Mais un cofinancement complémentaire inférieur au montant demandé dans le cadre de cet appel à projet est possible
  • La participation de partenaires étrangers et/ ou privés dans le projet est possible dans la mesure où ceux-ci assurent leur propre financement.

La subvention RPM vise à sensibiliser les paramédicaux à la recherche en prenant en charge le financement direct de la réalisation de leur projet de recherche.
La subvention peut donc être destinée à financer :

  • Les tests biologiques (biomarqueurs, imagerie…) et pharmacocinétiques associés
  • La promotion académique de l’essai (démarches administratives d’ouverture de l’essai assurance, création de CR, monitoring, temps TRC, ARC, etc.
  • Le temps du coordonnateur de projet
  • Les dépenses de matériel paramédical pour les besoins du projet plafonnées à 600 € HT par matériel (sans amortissement)
  • L’achat de logiciel informatique ou périphérique spécifique à la recherche dans la limite de 1000 € TTC (hors tablette/ordinateur)
  • Des frais de fonctionnement incluant les consommables
  • Les frais de publication des résultats de l’étude plafonnés à 1 000 € TTC

De ce fait, les financements suivants sont non éligibles :

  • Les frais de gestion ou de structure
  • Les frais de scolarité
  • Des frais liés à l’organisation d’une manifestation ou d’une formation

CALENDRIER DE L’APPEL A PROJETS DU GIRCI GO

Les DRCI peuvent moduler ce calendrier en fixant des dates de retour en amont de celles du GIRCI. Le porteur doit prendre contact avec sa DRCI de référence avant toute soumission en pour prendre connaissance et s’y conformer.
Les projets retenus à chaque étape de l’instruction seront annoncés sur le site du GIRCI Grand Ouest et chaque candidat recevra une réponse par courriel avec copie à sa DRCI.

SELECTION DES PROJETS

Procédure de sélection

La sélection des projets se fera en trois étapes :
1/ Les lettres d’intention seront expertisées par la commission d’évaluation scientifique du GIRCI GO pour une étape de présélection.
2/ Les porteurs de projets des dossiers présélectionnés seront invités à établir un dossier de candidature complet qui sera soumis à des experts choisis hors HUGO.
3/ Les dossiers classés seront ensuite soumis à la commission d’évaluation scientifique du GIRCI GO pour la délibération finale.

Critères d’expertise

La sélection des dossiers est fondée sur l’ensemble des critères suivants :

  • Le respect des critères d’éligibilité.
  • La qualité scientifique du projet : originalité ; pertinence de la question posée; positionnement national et international ; impact scientifique et médical potentiel.
  • La construction du projet : clarté des objectifs et de leurs critères d’évaluation ; qualité de la méthodologie ; analyse statistique ; critères d’inclusion et d’exclusion ; compétences et capacité de recrutement des centres participants ; pertinence des technologies utilisées ; organisation du projet et moyens mis en oeuvre ; crédibilité de l’échéancier.
  • Le consortium / l’environnement scientifique : compétences de l’équipe du porteur de projet et des équipes associées; cohérence et complémentarité entre les équipes associées; qualité et faisabilité du plan de travail ; capacité du porteur de projet à gérer le projet ; environnement scientifique et technologique.
  • Les aspects administratifs et éthiques (le cas échéant) : pertinence de la méthodologie concernant la sécurité ; engagement du promoteur à s’assurer que l’étude se déroule selon les bonnes pratiques cliniques. Identification du promoteur de l’étude clinique, nature de l’étude.
  • La demande budgétaire : adéquation de la demande financière au projet scientifique; pertinence des frais de fonctionnement demandés.

MODALITES PRATIQUES DE SOUMISSION

Soumission des lettres d’intention

Le porteur du projet doit déposer la lettre d’intention par voie électronique à sa DRCI référente selon le calendrier propre à chaque DRCI.
Les DRCI adressent les LOI au GIRCI à : CePotier@chu-angers.fr et MaGuyon@chu-angers.fr sous format PDF avec toutes les annexes jointes au corps du dossier selon le calendrier spécifié ci-dessus.
Le nom du fichier « dossier de candidature » est composé comme suit :
Ville de la DRCI_NOM du porteur de projet_RPM2020.pdf
Exemple : ANGERS_DUPONT_RPM2020.pdf
Cette étape est indispensable en préalable à tout dépôt de dossier.
Les documents à fournir sont les suivants :

  1. La lettre d’intention type RPM 2020 du GIRCI GO (en annexe 1)
  2. Le CV du porteur coordonnateur (2 pages maximum) (modèle en annexe 5)
    Toute lettre d’intention incomplète ou envoyée hors délai au GIRCI GO sera jugée non recevable.
    Les documents sont accessibles sur demande auprès du GIRCI GO par email : CePotier@chu-angers.fr ou MaGuyon@chu-angers.fr ou sur le site http://www.girci-go.org
    Si, après avoir soumis une lettre d’intention, le porteur de projet souhaite retirer son projet et ne pas déposer le dossier complet, il doit en informer sa DRCI et le GIRCI par email.

Soumission des dossiers complets

Après confirmation de la recevabilité de la lettre d’intention, les porteurs de projets devront transmettre un « dossier complet » à leur DRCI selon le calendrier propre à chaque DRCI.
Les DRCI adressent les dossiers complets au GIRCI à CePotier@chu-angers.fr et MaGuyon@chu-angers.fr selon le calendrier spécifié au paragraphe 4.
Le dossier complet devra comporter :

  1. Protocole (format PDF et documents annexes)
  2. Lettre d’intention type (annexe 1 déjà fournie lors de la pré-sélection, à resoumettre uniquement si la lettre initialement déposée est mise à jour)
  3. Annexe financière (annexe 2)
  4. Le schéma théorique de déroulement de l’étude (ex : modèle DGOS Excel ou autre format reprenant les étapes clés – soumissions réglementaires / début des inclusions / fin des inclusions / analyse des données / valorisation – publication)
  5. La lettre d’engagement des centres associés (modèle de lettre d’engagement de centre associé en annexe 3)
  6. La Lettre d’engagement des co-financeurs si applicable (modèle de lettre d’engagement de co-financeur en annexe 4) (si applicable : exemple : DRCI, industrie, etc…).
  7. Le CV et le courrier d’engagement du méthodologiste impliqué (modèles en Annexe 5 et 6)

Chaque fichier transmis au GIRCI GO devra être intitulé ainsi :
Ville de la DRCI_NOM du porteur de projet_RPM2020_protocole (ou budget ou _schema ou _cv invest ou _cv methodo ou _centre associe ou _cofinanceur) Exemple : ANGERS_DUPONT_RPM2020_protocole ANGERS_DUPONT_RPM2020 schema
ANGERS_DUPONT_RPM2020_budget
ANGERS_DUPONT_RPM2020_LI
ANGERS_DUPONT_RPM2020_cv invest
ANGERS_DUPONT_RPM2020_cv methodo

Quelques recommandations

  • Attention au respect du cadre réglementaire
  • Le cahier d’observation, la lettre d’information au patient et le formulaire de consentement ne sont pas à déposer ni à annexer au protocole (ces documents ne sont pas évalués par les experts)
  • Identifier le méthodologiste sollicité lors de la rédaction du projet dans le projet complet.

ENGAGEMENT

Obligations des candidat.e.s

Les candidats sont tenus d’obtenir, préalablement à l’envoi de leur dossier de candidature, toutes les autorisations nécessaires à la reproduction et à la représentation des éléments constitutifs de leur dossier. L’organisateur ne pourra en aucun cas être tenu pour responsable d’aucun litige lié à la propriété intellectuelle ou industrielle attachée à l’un des éléments constitutifs d’un dossier de participation au concours.
Dans le cadre des actions de communication internes ou externes liées à cet appel à projets, les candidat·e·s autorisent par avance, pour une durée de un an à compter de leur candidature et pour le monde entier sans pouvoir prétendre à̀ aucun droit ni rémunération ni indemnité quel qu’il soit, l’organisateur à diffuser au public le descriptif de leurs projets et citer leurs noms et leurs établissements.
Les candidat·e·s renoncent ainsi uniquement pour les besoins de ce concours à revendiquer tout droit sur leur image et leur nom.
Le fait de participer à̀ ce concours implique l’acceptation totale du présent guide d’instructions. Il sera accessible pendant toute la durée de l’appel à candidature sur la page internet dédiée.

Obligations du.de la laureat.e

Dans le cadre des actions de communication internes ou externes liées à cet appel à projets, le·la lauréat·e autorise par avance, pour une durée de un (1) an à compter de la remise du prix et pour le monde entier sans pouvoir prétendre à̀ aucun droit ni rémunération ni indemnité quel qu’il soit, l’organisateur à :

  • citer leur nom (personnel et/ou de leur entreprise);
  • faire état de leurs actions et projets ;
  • utiliser et diffuser les vidéos et photographies pouvant être prises lors de présentations du projet et leurs noms ; sous toutes formes et par tous procédés connus et inconnus à ce jour, et sur tous supports actuels ou futurs du GCS HUGO et sans que cette liste soit limitative.

Le·la lauréat·e renonce ainsi uniquement pour les besoins de ce prix à revendiquer tout droit sur leur image et leur nom.
Le·la lauréat·e pourra être sollicité dans le cadre de la réalisation du bilan annuel d’avancement de l’étude.
Le·la lauréat·e mentionnera le soutien du GIRCI GO à l’occasion de toute action de communication ou publication résultant du projet financé « This work was granted by the French network of University Hospitals HUGO (‘Hôpitaux Universitaires du Grand Ouest’).”

Engagement du récipiendaire de la subvention

La subvention est versée à la DRCI de rattachement après signature d’une convention entre le GIRCI Grand Ouest et l’institution concernée précisant l’usage des fonds.
Le récipiendaire et son institution s’engagent à :

  • Utiliser le montant de la subvention conformément au budget prévisionnel du projet
  • Informer HUGO de toute difficulté dans la réalisation du projet
  • Transmettre à HUGO, annuellement, un bilan annuel d’avancement de l’étude (bilan financier de l’utilisation de la subvention et rapport synthétique sur l’avancée du projet) sur demande du GCS HUGO
  • Mentionner le soutien du GIRCI GO à l’occasion de toute action de communication ou publication résultant du projet financé : « This work was granted by the French network of University Hospitals HUGO (‘Hôpitaux Universitaires du Grand Ouest’).”

Les documents nécessaires à la soumission d’une candidature au présent appel à projets peuvent être téléchargés sur le site : http://www.girci-go.org

Pour toute information complémentaire :
CePotier@chu-angers.fr ou MaGuyon@chu-angers.fr
Groupement Interrégional de la Recherche Clinique et d’Innovation Grand Ouest
CHU d’Angers
4, rue Larrey
49933 ANGERS Cedex
02 41 35 63 55/ 02 41 35 63 43

Alimentation Manger Mains, le plaisir au bout des doigts

Laura Couton est diététicienne au CHU de Tours.

Elle a choisi de vous présenter le 30 janvier dernier une revue de la littérature en lien avec son projet de recherche PLAID, le plaisir au bout des doigts: une approche Alimentation Manger Mains.

Retour sur les 5èmes JFRS, Angers, Nov. 2019

JFRS 2019 : paramédicaux, ils s’engagent dans des projets concrets de recherche

Depuis 2013, date où le CHU d’Angers, grâce à l’engagement de son Directeur général d’alors Yann Bubien, a organisé les 1eres Journées Francophones de la Recherche en Soins (JFRS), l’événement est pérenne et, avec lui, le dynamisme de toute une communauté soignante, engagée, elle aussi, dans des actions concrètes de recherche pour le mieux-être des patients. En matière de recherche paramédicale, le temps a fait son oeuvre, et la discipline livre aujourd’hui de beaux projets, soutenus par des professionnels de santé pugnaces et créatifs pour qui le projet de Doctorat n’est plus un rêve mais une finalité inscrite dans un cursus universitaire cohérent. L’édition 2019 des JFRS qui a réuni quelques 400 professionnels du soin, en a livré un très beau reflet !

Voilà ce que disait Isabelle Fromantin, infirmière PhD, expert en Plaies et Cicatrisation à l’Institut Curie (Paris) lors de la 3e édition des JFRS en décembre 2016 : “trop souvent encore, la recherche est positionnée à distance du soin, comme une discipline à part entière, compliquée à mettre en œuvre, très “intellectualisée” alors que la recherche en soin est une opportunité, un espace de liberté pour structurer des idées, des projets, et les mener à bien. Il s’agit même de revendiquer un double espace de liberté : celui de penser mais aussi de panser, dans une belle synergie qui reflète, amplifie et valorise la démarche clinique du professionnel de santé. Nous montrons ainsi notre engagement, notre “foi” en la recherche pour le mieux-être des patients que nous prenons en charge et qui restent au coeur de nos préoccupations”.

Il semble bien que cette manière de voir, de vivre et d’habiter la recherche paramédicale ait fait des émules lors de l’édition 2019 des JFRS, à Angers, les 28 et 29 novembre derniers, si l’on en juge par le nombre de projets de recherche présentés et leur qualité scientifique mais aussi la vivacité, l’engagement et l’expertise de leurs auteurs. Et les perspectives semblent excellentes d’autant que si, jusqu’à présent, les infirmier(e)s qui menaient des travaux de recherche le faisaient sous le couvert d’autres spécialités, l’annonce récente de l’ouverture d’une nouvelle section au sein du Conseil National des Université (CNU) en “Sciences Infirmières” leur ouvre la voie vers le titre de Docteur en Sciences infirmières.

“Pour tout soignant, en effet, s’investir dans la recherche est un moyen de garder élevé son niveau de satisfaction au travail, de réfléchir en continu à la qualité des soins et aux moyens de la préserver ; une magnifique mission qui, par les temps qui courent, devient plus que nécessaire”.

La recherche paramédicale : un mode d’action au quotidien

Sylvie Solorzano, Directrice des soins, coordinatrice des Instituts et Écoles au CHU d’Angers et responsable de la Recherche Paramédicale au sein de cet établissement, le soulignait lors de l’interview qu’elle nous donnait à la veille des 5e Journées Francophones de la Recherche en Soins 2019 : “nous ne parlons plus de recherche uniquement en soins infirmiers mais bien de recherche paramédicale et donc d’interdisciplinarité. Les autres filières, notamment les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes ou les manipulateurs d’électroradiologie médicale (MERM), sont également très actives en matière de projets de recherche. Il est important que les acteurs paramédicaux de toutes filières se rencontrent et impulsent des travaux en lien avec des prises en charge pluri professionnelles. Les soignants prennent conscience que la recherche peut aussi être un mode d’action au quotidien, qui approfondit, vérifie et restructure une pratique soignante. Les JFRS contribuent à cette évolution de perception”.

La recherche paramédicale avance et s’enrichit de nouveaux travaux avec des perspectives pratiques au bénéfice des patients.

La prévention en santé : domaine d’activité et de recherche

“Les débats, cette année, se sont portés sur la prévention en santé. On a beaucoup parlé de prise en charge curative lors des éditions précédentes, mais peu de prévention. Or, celle-ci constitue un enjeu fort des politiques de santé actuelles, notamment affirmé depuis dans le projet “Ma Santé 2022″”, rappelait Sylvie Solorzano. Ljiljana Jovic, Présidente du Comité scientifique des JFRS 2019, argumentait dans ce sens, “l’étendue des missions des professionnels de santé est large allant de la promotion de la santé, aux soins curatifs et palliatifs. Le systéme de santé français, longtemps centré sur les soins curatifs, met l’accent sur la prévention primaire, secondaire et tertiaire. Les professionnels de santé, quel que soit leur milieu d’exercice ou leur fonction, s’engagent aujourd’hui dans des activités de dépistage et/ou de soins, conseils et recommandations qu’ils prodiguent pour une vie plus saine. L’accélération de la recherche et la mise en relation plus rapide entre les phénomènes observés et les pathologies connues, aiguës ou chroniques, l’apparition de nouvelles maladies permet de disposer des connaissances pour comprendre et agir. Le sujet est vaste, les questions nombreuses et le champ de la recherche immense et passionnant”.

180 secondes pour convaincre

Mettre du concret dans les projets de recherche, les présenter de façon simple et compréhensible de tous, démocratiser d’une certaine façon la recherche paramédicale, la rendre accessible, telle est la finalité de “Ma recherche en 180 secondes”, moment fort des JFRS. Initiée lors de l’édition 2018, cette session créative et récréative puisque c’est le public qui vote, a permis à 17 candidats de présenter leur sujet et leur travail avec des thématiques très variées : améliorer les programmes nutritionnels, suivi des jeunes suicidants, sommeil des prématurés, accompagnement des patients BPCO, prévention des effets délétères de l’hormonothérapie, actions auprès de patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde, utilisation de vibrations pour les suites d’un AVC… 180 secondes c’est très court et le chronomètre peut ne pas être toujours le meilleur ami du chercheur ! Une chose est sûre cependant, l’enthousiasme était au rendez-vous, tant du côté des chercheurs que de l’assemblée : créativité, expression, éloquence, envie, engagement, pugnacité… autant d’éléments qui servent le leadership infirmier et plus largement le leadership paramédical !

Des soignants recompensés pour leurs travaux de recherche, des projets qui mettent en valeur le dynamisme d’une communauté que l’on dit trop souvent et globalement déprimée, voire désespérée…

Des récompenses pour certains, la reconnaissance pour tous !

Il est de coutume, lors des JFRS, de récompenser quatre projets de recherche, dans quatre catégories spécifiques : Prix scientifique du Jury du meilleur poster, Prix du public du meilleur poster, Prix de la meilleure communication orale libre et Prix de la meilleure présentation “Ma recherche en 180 secondes”. Voici donc les lauréats 2019 :

  • Prix scientifique du Jury du meilleur poster (Prix Hospimedia) : Guillaume Decormeille, infirmier, doctorant en sciences de l’éducation : Intégration des simulateurs numériques dans la formation initiale des étudiants en soins infirmiers. Guillaume avait d’ailleurs publié sur infirmiers.com un article intitulé “En route vers le Doctorat : parcours du combattant d’un infirmier pugnace.”
  • Prix du public du meilleur poster (Prix CHU Angers) : Magali Granger, infirmière hypno-praticienne, CHU Rennes : “Pose en autonomie d’une sonde nasogastrique grâce à l’hypoanalgésie”
  • Prix de la meilleure communication orale libre (Prix infirmiers.com et cadredesante.com) : Aude Bull, psychomotricienne, Ph.D – Université Paris Descartes, Boulogne-Billancourt :”Technique d’installation lors de soin peau à peau en néonatalogie. Vers une optimisation de ses bénéfices multiples.
  • Prix de la meilleure présentation “Ma recherche en 180 secondes” (Prix Elsevier Masson) : Karim Jamal, kinésithérapeute, CHU Rennes, “Effets à long terme des vibrations répétés du muscle gluteus medius sur l’asymétrie posturale et sur la marche après un AVC chronique.”

L’invitation de Laurent Poiroux, responsable scientifiques des JFRS, Coordinateur paramédical de la recherche au CHU d’Angers, Coordonnateur du réseau Recherches et Innovations Paramédicales du GIRCI Grand-Ouest, “venez intégrer une communauté enthousiaste, dynamique engagée dans l’innovation et la qualité du soin” a bien été entendu. Les JFRS, poursuit-il, “sont en effet un temps de rencontres entre chercheurs novices, chercheurs expérimentés et paramédicaux en quête de perspectives et ce, dans une dimension interprofessionnelle puisque quasiment toutes les professions paramédicales y sont représentées, favorisant ainsi une approche croisée”. Au fil des communications, on a en effet pu entendre des infirmier(e)s hospitaliers mais aussi libéraux, des puéricultrices, des infirmiers anesthésistes, des infirmier(e)s de pratique avancée, des cadres de santé, des diététiciennes, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des anthropologues, des psychologues cliniciens, des coordonnateurs de recherche paramédicale, des médecins de santé publique… Une communauté soignante engagée dans sa pratique, tournée vers l’expertise clinique au service de la personne soignée. Le patient, lui-même, n’était pas absent des débats. Hélène Constant, patiente experte, ou ressource, au CHU de Nantes, a montré à partir de son expérience personnelle, sa volonté de reprendre le pouvoir sur sa santé et son désir de voir le patient ressource impliqué, intégré dans les programmes d’éducation thérapeutique et à en montrer les bénéfices. La boucle est ainsi bouclée : une synergie au bénéfice de tous, professionnel de santé et patient.

Les JFRS 2019 : une édition très réussie si l’on en juge par le nombre de projets de recherche présentés et leur qualité scientifique mais aussi la vivacité, l’engagement et l’expertise de leurs auteurs.

Bernadette FABREGAS

Rédactrice en chef Infirmiers.com

bernadette.fabregas@infirmiers.com

@FabregasBern