Archives de catégorie : Recherche co-investigateurs

RECHERCHE paramédicaux co-investigateurs

Pour quelle étude?

PHRIP Bath-Min : “Effet de l’imagerie motrice graduée sur les troubles de la perception du corps dans le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC): étude randomisée contrôlée, évaluateur aveugle en soins primaires”

Investigateur COORDONNATEUR

Sessi ACAPO, kinésithérapeute libérale, CHU de Nantes

méthodologie 
  • L’objectif : L’étude a pour objectif principal d’évaluer l’efficacité d’une prise en soins  par imagerie motrice graduée des patients atteints de troubles de la perception du corps dans le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC)
  • La population
  • Critères d’inclusion :  Patient majeur > 18 ans, SDRC distal du membre supérieur selon les critères de Budapest, Absence de prise en soins par imagerie motrice graduée avant le début du protocole
  • Critères de non inclusion : Troubles psychiatriques, non compréhension du français écrit/parlé, comorbidités pouvant influencer les symptômes du SDRC (pathologie neurologique ou autres douleurs : AVC, diabète, fibromyalgie), non maitrise d’une application smartphone
  • Le design est un essai multicentrique, randomisée, contrôlée
  • Le rationnel : Le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) est une pathologie rare et invalidante(26/ 100 000 /an en Europe). La majorité des personnes atteintes s’améliore la première année, gardant toutefois des limitations fonctionnelles. Environ 25% vont développer des symptômes sur le long terme, avec une qualité de vie fortement dégradée1. il atteint principalement l’extrémité distale d’un membre et est caractérisée par un ensemble de symptômes (douleur intense et disproportionnée, changements de couleurs et  température, troubles de la sensibilité et de la perception du corps). Les troubles de la perception du corps sont rapportés par 84% des patients pour au moins un symptôme. Ils décrivent des sensations d’étrangeté, de non-appartenance du membre, des perceptions de taille ou de forme différentes ou des émotions négatives, allant jusqu’à la volonté d’amputation3. De plus, ces troubles ont été corrélés positivement avec l’intensité de la douleur, l’anxiété, dépression, qualité de vie et la durée des symptômes mais ces résultats demandent confirmation. Les professionnels de santé sont confrontés à un manque d’options et d’efficacité dans les propositions thérapeutiques. Les recommandations placent la rééducation comme un élément central de la prise en soin. Les modalités de rééducation ciblant les représentations corticales comme l’imagerie motrice graduée et ses différents composants (imagerie motrice explicite et thérapie miroir) sont les plus recommandées. Les kinésithérapeutes sont depuis quelques années de plus en plus formés à ces thérapies. Cependant, les preuves dans le SDRC sont limitées, peu récentes et de faible qualité 6. Cliniciens et chercheurs sont donc confrontés à des difficultés quant au traitement à proposer aux patients atteints de SDRC. Si les hypothèses physiopathologiques et les avis d’experts supportent l’utilisation de ces techniques et l’intérêt de la prise en charge des troubles de la perception du corps, les preuves d’efficacité manquent pour soutenir la pratique. Notre hypothèse est que l’imagerie motrice graduée améliorera la perception corporelle chez les patients souffrant de SDRC.
Co-investigation 
  • Une cellule de soins primaire dans une DRCI, une relation avec une filière douleur (CETD) sont un plus mais pas obligatoire.
  • La formation spécifique de standardisation des pratiques est prévue. Le temps passé dans l’étude sera dédommagé.
PERIMETRE GEOGRAPHIQUE

Grand-Ouest ou France entière

Calendrier

Accord de principe souhaité avant mi-septembre 2023

Contactez :

Sessi ACAPO  sessi.acapo@gmail.com

Damien FAIRIER, Coordonnateur de la cellule en soins primaires Damien.FAIRIER@chu-nantes.fr

Thomas Rulleau Coordonnateur paramédical de la recherche en soins thomas.rulleau@chu-nantes.fr Tél. 06 35 55 03 35

RECHERCHE paramédicaux co-investigateurs

Pour quelle étude?

PHRIP Pulmojet 3 : Validation d’un algorithme de  réglage de la pression de travail de la jet ventilation dans les thermo-ablations tumorales en radiologie interventionnelle, une étude randomisée contrôlée multicentrique

Investigateur COORDONNATEUR

Nathalie Desfriches-Doria, IADE, coordinatrice de bloc, CHU Nantes

méthodologie 
  • L’objectif : L’étude a pour objectif principal d’évaluer un réglage optimal de la pression de travail d’une jet ventilation, selon la taille du patient
  • La population
  • Critères d’inclusion :  Patient majeur > 18 ans, Patient avec thermo-ablation sous jet ventilation à haute fréquence
  • Le design est un essai multicentrique, randomisée, contrôlée
  • Le rationnel : La thermo ablation tumorale per cutanée est un acte de radiologie interventionnelle(RI). Elle consiste à détruire, par la température,  une tumeur sous contrôle d’imagerie. Elle s’adresse à des patients sous anesthésie générale, pour des tumeurs hépatiques, rénales ou pulmonaires. La précision de ces gestes est demandée par la destruction tumorale mais également par le respect des structures vitales qui parfois les entourent. Pour atteindre cet objectif de précision, nous proposons depuis 2015, au CHU de Nantes, un mode ventilatoire permettant une stabilisation tumorale : la Jet Ventilation Haute Fréquence (JVHF).  Elle consiste à ventiler avec une petite quantité de gaz à haute fréquence, assurant une stabilité diaphragmatique. Cette stabilité entraine une précision d’image rendant possible la superposition des images entre le repérage et la ponction. Elle limite également le nombre de passages dans l’arceau scannographique. Ce processus changeant totalement le mode de surveillance de ventilation du patient et pose des interrogations physiologiques et techniques, ces interrogations ralentissent l’adhésion des équipes d’anesthésie à ces nouvelles possibilités. Une première étude observationnelle, « Pulmojet », visait donc à évaluer l’absence de répercussions ventilatoires pour les patients. Nous avons montré  que les patients ne présentent pas de barotraumatismes, ni d’atélectasies majeures, mais également des écarts de capnographies pré et post procédures assez significatifs. Le paramètre de JVHF modifiant l’oxygénation et la ventilation du patient est la pression de travail. Son réglage reste actuellement empirique pour l’équipe de Nantes. Une seconde étude rétrospective, « pulmojet 2 » a inclus 500 patients. Elle visait à recueillir les données morphologiques et opératoires du patient permettant d’aboutir à un algorithme afin d’optimiser le mode de calcul de la pression de travail. C’est cette algorythme que nous souhaitons évaluer dans « pulmojet 3 »
Co-investigation 
  • Le centre investigateur doit pratiquer ou prévoir de le faire à court terme la thermo-ablation sous jet ventilation à haute fréquence.
PERIMETRE GEOGRAPHIQUE

France entière

Calendrier

Accord de principe souhaité avant mi-septembre 2023

Contactez :

Nathalie Doria

IADE Coordinatrice Pti HD / Unité d’abords vasculaires.

Tel. 02 44 76 84 34 

Nathalie.DESFRICHESDORIA@chu-nantes.fr

Thomas Rulleau PT PhD

Coordonnateur paramédical de la recherche en soins

Kinésithérapeute  –  Docteur en Sciences (STAPS – cognition)

thomas.rulleau@chu-nantes.fr

Tél. 06 35 55 03 35

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Pour quelle étude?

PHRIP STORM : L’effet de la position assise en dehors du lit en réanimation sur la récupération fonctionnelle chez les patients sous ventilation mécanique : étude multicentrique prospective randomisée contrôlée

Investigateur COORDONNATEUR

FOSSAT Guillaume, Kinésithérapeute, CHU Orléans

méthodologie 
  • L’objectif : L’étude a pour objectif principal d’évaluer l’impact de la mise au fauteuil des patients de réanimation sur le statut fonctionnel mesuré par l’échelle PFIT-s à la sortie de réanimation.
  • La population
  • Critères d’inclusion :  Patient majeur > 18 ans, Patient hospitalisé en réanimation depuis 24 heures minimum et sous ventilation mécanique invasive, Séjour devant se prolonger 72 heures minimum
  • Critères de non inclusion :  Patient présentant une contre-indication à la mise au fauteuil, Thrombose veineuse profonde non anti-coagulée efficacement, Fracture ou trouble orthopédique contre indiquant la mobilisation en dehors du lit, Embolie pulmonaire, Instabilité hémodynamique avec une PAM < 65 mmHg ou dose d’amines vasopressives supérieure à 0.5 µg/kg/min, Patient traité par ECMO veino-veineuse ou veino-artérielle, Patient moribond, Mort encéphalique, Polyradiculonévrite aiguë (syndrome de Guillain-Barré), Myasthénie, Amputation trans-métatarsienne complète ou plus haut située d’un ou des deux membres inférieurs, Personne protégée (sous tutelle ou sous curatelle), Personne sous sauvegarde de justice, Personne non affilié à un régime de sécurité social, femme enceinte ou allaitante.
  • Le design est un essai randomisé contrôlé multicentrique réalisé en deux groupes parallèles et en ouvert
  • Le rationnel : Dans les recommandations éditées par la Société de Kinésithérapie de Réanimation et la Société de Réanimation de Langue Française en 2013 (ROESELER REANIMATION 2013), s’appuyant sur des données scientifiques de faible niveau de preuve en ce qui concerne l’intérêt du fauteuil, il est écrit que : “Il faut probablement envisager précocement le transfert passif puis actif en position assise au fauteuil (ou lit position fauteuil)”. Actuellement, cette thérapeutique n’est pas mise en œuvre dans tous les services de réanimation, soit par manque de temps ou de disponibilité des équipes soignantes ou par manque de preuves scientifiques claires. La mise au fauteuil lorsqu’elle est réalisée passivement n’est pas considérée par les physiothérapeutes comme un acte de rééducation. Elle est réalisée par les équipes soignantes de réanimation grâce à une expertise et des moyens techniques (rails plafonniers/dispositifs de levage), sans la présence obligatoire d’un kinésithérapeute dédié à la mobilisation. La mise au fauteuil peut aussi s’effectuer activement, si le patient est capable de se lever par ses propres moyens, le tout sous la surveillance de l’équipe soignante, pour assurer la sécurité de l’appareillage, parfois complexe, de réanimation. S’il s’agit d’un simple transfert, il ne s’agit toujours pas d’un acte rééducatif. La réhabilitation précoce en réanimation, consiste à faire bouger le patient, peut-on considérer que le transfert depuis le lit vers le fauteuil est un acte de réhabilitation précoce ? Malheureusement tous les services de réanimation, ne disposent pas d’un kinésithérapeute dédié à la mobilisation précoce et parfois le seul moyen de “faire bouger le patient” est de le “sortir du lit”. C’est pourquoi nous posons l’hypothèse de recherche suivante : « La mise au fauteuil précoce du patient de réanimation, permet d’améliorer la récupération fonctionnelle en comparaison d’une stratégie conservatrice de positionnement (assis dans le lit). »
Co-investigation 
  • Le centre investigateur ne doit pas forcément disposer d’un kinésithérapeute dédié à la mobilisation.
  • Le centre investigateur doit pratiquer la mise au fauteuil des patients sous ventilation mécanique invasive (i.e intubation ou trachéotomie).
  • Les patients du groupe contrôle bénéficieront de la position “assis dans le lit”. En fonction des organisations de service, ils pourront avoir ou non de la mobilisation précoce. Cependant, ils ne devront jamais aller au fauteuil, sauf s’ils sont capables de se lever seuls avec une aide humaine.
  • Les patients du groupe intervention pourront avoir ou non de la mobilisation précoce (comme dans le groupe contrôle). Mais, ils devront aller au moins une fois par jour au fauteuil lorsqu’ils satisferont les critères de mise au fauteuil.
  • La randomisation se fera de façon individuelle et non en cluster. La stratification de la randomisation par centre permettra de limiter les biais inhérents à la présence ou non d’un kinésithérapeute.
  • L’étude prendra également fin lorsque le patient sera considéré comme sortant de réanimation, pour cela il doit satisfaire tous les critères ci-dessous : 1) Plus besoin (ou à risque) de ventilation mécanique invasive, 2) Plus besoin (ou à risque) de drogue vasoactive, 3) Pas d’agitation ou de trouble de la conscience nécessitant une prise en charge et un monitorage continu, 4) Pas de désordre métabolique ou hématologique nécessitant une prise en charge et un monitorage continu
  • L’étude prendra fin dans tous les cas au 28ème jour post-inclusion.
  • 150 patients sont nécessaires sur une durée de 24 mois.
PERIMETRE GEOGRAPHIQUE

France entière

Calendrier

Accord de principe souhaité avant mi-septembre 2023

Contactez :

Guillaume FOSSAT Kinésithérapeute – Médecine Intensive Réanimation  – Investigateur coordonnateur PHRIP STORM

Téléphone : 02 38 65 13 18 , guillaume.fossat@chr-orleans.fr

RECHERCHE paramédicaux co-investigateurs

Pour quelle étude?

PHRIP PEPITS : Evaluation du programme de Psychoéducation Précoce en Individuel des Troubles Schizophréniques du patient hospitalisé : essai randomisé multicentrique

Investigateur COORDONNATEUR

CHESSE Arnaud, IPA, CHRU Tours

méthodologie 
  • L’objectif : L’étude a pour objectif principal  d’évaluer l’impact à court et à moyen terme du programme PEPITS sur l’insight des participants en comparaison d’une prise en charge hospitalière dite courante sans psychoéducation. Les objectifs secondaires sont d’évaluer l’impact à court et à moyen terme du programme PEPITS en comparaison d’une prise en charge hospitalière dite courante sans psychoéducation sur l’observance médicamenteuse, la qualité de vie des participants, l’adhésion aux soins en supposant que PEPITS permet également de renforcer l’engagement dans les soins et l’alliance thérapeutique. Il sera également question d’étudier l’éventuel lien entre la réalisation de PEPITS et une meilleure qualité de vie au travail du soignant utilisant ce programme.
  • La population
  • Critères d’inclusion :  - Patient souffrant d’un trouble schizophrénique diagnostiqué et annoncé (Schizophrénie, Trouble schizoaffectif)  - Ou d’un Trouble délirant diagnostiqué et annoncé    - Age entre 18 et 65 ans     - Consentement exprès écrit par le participant après avoir reçu les informations de l’étude       - Être capable de communication verbale       - Participant affilié à un régime de sécurité sociale
  • Critères de non inclusion :       - Femme enceinte ou allaitante       - Patient ne parlant pas français       - Participation à un groupe de psychoéducation dans les 3 dernières années  
  • Le design est un essai randomisé contrôlé multicentrique réalisé en deux groupes parallèles et en ouvert
  • Le rationnel : Les programmes de psychoéducation sont habituellement dispensés en hôpital de jour, sur des délais d’accès longs, en groupe et proposés par moins de 10% des secteurs psychiatriques. Nous faisons l’hypothèse que ce programme de psychoéducation PEPITS, réalisé en individuel par des infirmiers lors des premiers temps de l’hospitalisation a des effets bénéfiques sur la prévention des rechutes avec un gain potentiellement durable sur l’insight, sur la qualité de vie du patient et sur l’observance médicamenteuse.
Co-investigation 
  • Le centre recherché doit avoir une capacité d’inclusion convaincante (minimum 10 inclusions par unité par an) sur 1 ou 2 unités intrahospitalières stables avec une équipe pluriprofessionnelle motivée à faire évoluer ses pratiques.
  • La présence d’un infirmier en pratiques avancées (IPA) en tant qu’investigateur principal est recommandée.
  • En cas d’inclusion dans le bras expérimental de l’étude, la durée de l’hospitalisation est de 3,5 semaines après cette inclusion. De plus, l’absence de participation à de la psychoéducation dans les 3 années précédant l’inclusion est à prendre en compte.
  • Une formation de deux jours sera dispensée aux binômes afin de pouvoir intégrer l’étude et animer le programme tel qu’il a été construit.
PERIMETRE GEOGRAPHIQUE

France entière

Calendrier

Accord de principe souhaité avant mi-septembre 2023

En savoir plus

Contactez :

Arnaud Chessé IPA Psychiatrie – Santé Mentale – Investigateur coordonnateur PHRIP PEPITS

Téléphone : 02 47 47 77 76, A.CHESSE@chu-tours.fr

RECHERCHE paramédicaux co-investigateurs

Pour quelle étude?

Le projet porte sur l’évaluation d’un programme de prévention des complications de la corticothérapie au long cours dirigé par l’infirmière : l’étude COCORTICO

Investigateur COORDONNATEUR

Solen NICOL, Infirmière, Centre d’investigation clinique, CHU de Brest

Investigateur associe

Dewi GUELLEC, Rhumatologue Service de rhumatologie, CHU de Brest

méthodologie
  •  L’objectif est de déterminer la capacité d’un programme de prévention à réduire la charge d’évènements indésirables attribuables à la corticothérapie , chez les patients débutant une corticothérapie au long cours , en la comparant à la prise en charge habituelle.
  • La population concerne les patients âgés de 18 ans ou plus, vus en consultation, en hospitalisation de jour ou en hospitalisation continue, pour lesquels il a été porté une indication à débuter une corticothérapie au long cours avec une posologie cumulée prévisionnelle supérieure à 2000 mg, en dehors des indications liées à des affections tumorales malignes et du contexte d’insuffisance rénale chronique (clairance de la créatinine < 30 ml/min)
  • Le design est multicentrique, randomisé, prospectif, interventionnel à risques et contraintes minime (RIPH2). L’e étude prospective, ouverte, de supériorité, d’une durée de 12 mois pour chaque participant, comparant un programme de prévention des complications de la corticothérapie au long cours dirigé par l’infirmière à la prise en charge habituelle. Il s’agit d’une étude PROBE (Prospective Randomized Open trial with a Blind Evaluation), pour laquelle le critère de jugement principal sera évalué par un médecin en aveugle du groupe d’appartenance du participant.
  • Le rationnel met en évidence un nombre important de patients bénéficiant d’une corticothérapie au long cours n’ayant pas reçu l’ensemble des informations recommandées et ne bénéficiant pas d’une stratégie optimale de prévention.
Co-investigation 

Médecine interne, Dermatologie, Pneumologie, Hépato-Gastro-Entérologie, Rhumatologie

Co-investigateurs : S’agissant d’une étude de catégorie 2, il est proposé que les infirmières diplômées spécifiquement formées au programme de prévention des complications de la corticothérapie au long cours, formées aux BPC soient co-investigateur du projet et recueillent le consentement des patients. En effet, elles effectueront les différents entretiens et formations auprès du patient sous la responsabilité de l’investigateur principal du centre tel que réalisé dans le cadre de leurs exercices professionnels habituels.

Unités : L’ensemble des médecins de chaque établissement exerçant une spécialité concernée par la prescription de corticothérapie de longue durée et correspondant aux critères de sélection de l’étude seront informés sur la possibilité de proposer à leurs patients une participation au protocole, par l’intermédiaire de réunions d’informations organisées dans les services concernés. Les spécialités concernées sont principalement la médecine interne, la dermatologie, la pneumologie, l’hépato-gastro-entérologie et la rhumatologie.

PERIMETRE GEOGRAPHIQUE

Ouvert aux établissements du Grand Ouest

Calendrier

Accord de principe souhaité avant fin mai 2023

En savoir plus

Contactez : Solen NICOL, Infirmière, Centre d’investigation clinique, CHRU de Brest, site Cavale Blanche, 02 98 14 50 15, solen.nicol@chu-brest.fr

RECHERCHE paramédicaux co-investigateurs

Pour quelle étude?

Le projet porte sur l’utilisation d’un Accroche Porte avant la réalisation d’un Acte transfusionnel pour Lutter contre les Interruptions de tâches Externe (APATITE).

Investigateur principal

Franck RIBOUCHON, Directeur des Soins, CH Le Mans

méthodologie
  •  L’objectif est d’évaluer l’impact de la présence d’un accroche porte (sur la poignée extérieure de la porte de la chambre où est effectuée la transfusion) accompagnée d’une sensibilisation et d’une information aux IT des professionnels sur les interruptions de tâche des infirmiers(ères) lors de la réalisation d’un acte transfusionnel.
  • La population concerne les infirmiers(ères) des unités d’HC cibles (Hématologie – Orthopédie  – Médecine gériatrique). Il faudra 30 actes transfusionnels avant la mise en place de l’accroche porte et 30 actes après la mise en place de l’accroche porte.   
  • Le design est multicentrique, prospectif, observationnel.
  • Le rationnel met en évidence un manque de données sur l’utilisation d’un accroche porte dans la lutte contre les interruptions de tâche en matière de sécurité transfusionnelle.
Co-investigation 

Services : Hématologie – Orthopédie  – Médecine gériatrique

Calendrier

Accord de principe souhaité avant fin mai 2023

En savoir plus

Contactez : Emmanuelle LECOMPTE, cadre de santé à la Direction des soins du CH Le Mans : 02.43.43.43.68

RECHERCHE Infirmiers associés

Pour quelle étude?

DysNurse : Prise en charge infirmière multifacette de la dyspnée chez les patients intubés en Réanimation.

L’investigatrice principale est Aude Pileyre, Infirmière Cadre de Santé à la Pitié-Salpêtrière.

C’est une étude promue par l’AP-HP

Les objectifs

L’objectif principal du projet est de comparer l’impact d’une prise en charge infirmière multifacette de la dyspnée chez les patients intubés vs. une prise en charge « usuelle ». Le critère de jugement sera le contrôle de la dyspnée au cours des 24 heures suivant l’inclusion.

Qui?

Les sujets cibles de cette étude sont les patients intubés de Réanimation

Comment

Il s’agit d’un essai randomisé en clusters.Les centres participants seront randomisés. Certains centres appliqueront l’intervention multifacette de contrôle de la dyspnée et d’autres non. Au moins 20 centres investigateurs sont attendus en France. Tous les services de réanimations du Grand-Ouest sont les bienvenus.

En savoir plus

Résumé du rationnel de l’étude :

35 à 50 % des patients intubés présentent une dyspnée, qui est en générale sévère (en médiane, 5 sur une échelle de zéro à 10). Outre la souffrance immédiate qu’elle entraine (peur de mourir, anxiété…), la dyspnée est associée à une augmentation de la prévalence du syndrome de stress post traumatique à 3 mois. Alors que la douleur est l’objet d’une préoccupation importante chez les soignants, tel n’est pas le cas de la dyspnée. Or, il existe de multiples moyens de contrôles les dyspnée. Certains de ces moyens relèvent du rôle propre infirmier. 

Pour en savoir plus, contacter soit Laurent Poiroux, co-coordonnateur du réseau Recherches et Innovation Paramédicales du GIRCI-GO (lapoiroux@chu-angers.fr) soit le Pr Alexandre Demoule (alexandre.demoule@aphp.fr)

Calendrier

Accord de principe souhaité avant le 05 octobre 2022.

RECHERCHE Infirmiers associés

Pour quelle étude?

PROPOSE : Prise en charge des veinites avec utilisation de traitements à visée symptomatique.

Une étude promue par le CHU de Tours

Les objectifs

L’objectif principal du projet est de comparer l’évolution de la douleur provoquée par une veinite non compliquée avec l’application d’une crème à base de lidocaïne (Osmogel®) ou un pansement alcoolisé à 70°.

Il s’agit d’un essai randomisé (ratio 1:1:1), multicentrique en ouvert

Qui?

L’étude s’adresse aux patients âgés de 18 ans ou plus présentant une veinite non compliquée sur cathéter veineux périphérique. 

Comment

Les patients seront randomisés et alloués à deux groupes traitements ((pansement alcoolisé à 70° ou crème à base de lidocaîne (Osmogel®)) ou un groupe contrôle (crème émolliente).

En savoir plus

Télécharger le résumé de l’étude :

Contactez BROUILLET GUILLAUME G.BROUILLET@chu-tours.fr

BROUILLET Guillaume

Infirmier de Recherche Clinique

Service de Médecine interne et maladies infectieuses

C.H.R.U. Bretonneau, 37044 TOURS CEDEX 9

Téléphone: 02 47 47 90 62

Calendrier

Accord de principe souhaité avant le 05 octobre 2022.

La date est dépassée? N’hésitez pas à appeler Guillaume Brouillet pour discuter de son projet, des partenariats sont toujours possibles.

RECHERCHE Infirmiers paramédicaux associés

Pour quelle étude?

TANDOORI : Impact de la fréquence de changement des lignes de perfusion sur les infections liées aux cathéters veineux centraux en réanimation – Essai randomisé contrôlé

Une étude promue par le CHU d’Angers

Les objectifs

L’étude de Rickard (Rickard et al., 2021) récemment publiée dans The Lancet montre qu’un changement systématique des lignes de perfusion des cathéters veineux centraux à 7 jours était équivalent à un changement à 4 jours en termes de prévention des infections. Cependant, même si des patients de réanimation ont été inclus dans cette étude, aucune donnée spécifique n’a été rapportée sur cette population. Il semble ainsi légitime de s’interroger sur la validité des résultats récents de Rickard sur une population spécifique de patients de réanimation. C’est ce que propose de faire la présente étude en évaluant l’impact d’une stratégie de fréquence de changement de lignes de perfusion tous les 7 jours versus tous les 4 jours sur le taux de patients présentant une infection liée aux cathéters

Qui?

Tout patient de réanimation porteur d’un cathéter veineux central depuis moins de 72h et dont la durée prévisible de maintien en place est de 7 jours minimum.

Comment

Essai randomisé multicentrique en ouvert en 2 bras parallèles, sur 2 ans.

2313 patients à inclure

La randomisation sera stratifiée en fonction des centres participants et des sites d’insertion des cathéters veineux centraux.

Chaque centre utilisera ses dispositifs médicaux habituels. En fonction du bras de randomisation, le changement des lignes de perfusion devra être réalisé tous les 4 jours (groupe contrôle) ou tous les 7 jours (groupe intervention). Tous les flacons de perfusion, les seringues, les tubulures et les raccords devront alors être changés.

Les solutés lipidiques, les traitements de chimiothérapie, les produits sanguins et les dispositifs de perfusion qui y sont associés devront être changés tous les jours selon les recommandations actuelles.

La perfusion de catécholamines ayant un impact très important sur l’hémodynamique du patient et un changement de tubulure pouvant avoir des conséquences péjoratives pour le patient, ces tubulures seront changées selon les procédures habituelles, la plupart du temps à l’arrêt des traitements.

Les patients seront suivis jusqu’à ce que le cathéter soit retiré ou jusqu’à sa sortie de réanimation. Le recueil des données sera censuré à J28.

En cas de suspicion d’infection sur cathéter, des hémocultures seront prélevées. Les cathéters seront changés si nécessaires. Toutes les données relatives à l’étude seront recueillies quotidiennement sur un eCRF

En savoir plus

Télécharger le résumé de l’étude :

Contactez Carole Haubertin Carole.Haubertin@chu-angers.fr

Carole HAUBERTIN
Infirmiere – Cadre de Santé
Médecine Intensive Réanimation

Unité 2
CHU d’Angers
Tel fixe : (02 41 3) 5 40 82
Portable: 06 65 80 68 98 ou 44082

Calendrier

Accord de principe souhaité pour mercredi 22 septembre!

La date est dépassée? N’hésitez pas à appeler Carole Haubertin pour discuter de son projet, des partenariats sont toujours possibles.

RECHERCHE Investigateurs paramédicaux associés

Pour quelle étude?

PROPOSE : Evaluation de l’effet de deux techniques de décubitus ventral sur la survenue d’escarres de stade 3 et plus chez les patients atteints de SDRA en service de réanimation : Etude multicentrique, prospective randomisée contrôlée.

Une étude promue par le CHR d’Orléans

Les objectifs

Montrer que l’intervention (DV « nageur ») diminue la survenue d’escarres de stade 3 par rapport à la position DV « à plat » (au soin courant)

Qui?

Patient majeur (> 18 ans) présentant un syndrome de détresse respiratoire aigüe, nécessitant le recours au décubitus ventral

Comment

Essai randomisé multicentrique en ouvert en 2 bras parallèles, sur 3 ans maximum.

334 patients à inclure

La randomisation sera stratifiée en fonction des centres participants. Les patients seront randomisés selon un ratio 1 :1 et alloués au groupe intervention (position nageur) ou au groupe contrôle (position bras le long du corps).

S’agissant d’une intervention sur les pratiques, il n’est pas possible de mettre en place un quelconque aveugle sur le positionnement du patient.

  • Position de décubitus ventral « nageur » durant toute la durée de l’étude (J28), lorsque les critères de mise en DV sont réunis.
  • Position de décubitus ventral « bras le long du corps » durant toute la durée de l’étude (J28), lorsque les critères de mise en DV sont réunis.
En savoir plus

Télécharger le résumé de l’étude :

Contactez Guillaume Fossat guillaume.fossat@chr-orléans.fr

     Kinésithérapeute, Référent Recherche Paramédicale

     Médecine Intensive Réanimation

CHR Orléans

Calendrier

Accord de principe souhaité pour mercredi 22 septembre!

La date est dépassée? N’hésitez pas à appeler Guillaume Fossat pour discuter de son projet, des partenariats sont toujours possibles.